Kazakhstan, des lueurs glacées d’Astana aux beautés brutes des steppes

Entre deux repères, un vide. Emprunte d’une atmosphère soviétique surannée et aspirant à un futur prospère, Astana s’impose comme capitale du vide centre-asiatique, incarné par les steppes kazakhes.


Des rues désertes où le vent sibérien s’engouffre entre les tours à ses immenses esplanades dépeuplées, la Dubaï des steppes place le visiteur face au vide, au bord d’un précipice émotionnel où l’espace et le temps s’étirent, poussant vers un vertige irrésistible. Sorte de miroir du territoire kazakh tout entier, Astana incarne l’appel du vide, le besoin de se fondre dans ces espaces où l’imagination se perd au-delà de la ligne d’horizon, la beauté brute des steppes, une symphonie silencieuse, l’immensité comme reflet de sa propre solitude. Et ce vide-là remplit.

* Guillaume LARRACOEXEA est photographe, membre du collectif w74.

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