Le 18 septembre s’est tenue au sein du palais du Parlement roumain à Bucarest une conférence du Centre pour l’économie et la société (CES), en présence de Stelian Bujduveanu, le maire par intérim de la capitale, ainsi que de représentants des autorités et du secteur privé. Des initiatives susceptibles de réduire la pollution et de transformer significativement la manière dont le pays aborde le développement durable ont été évoquées à cette occasion.
En lançant sur le marché financier des obligations bancaires dites vertes, exclusivement destinées au financement de projets durables financés par le budget de l’État, le ministère des Finances a réussi à lever plus de 10,8 milliards de lei (un peu plus de 2 Mds€). Cette opération a été réalisée avec le soutien de la Banque mondiale.
La directrice générale adjointe du ministère des Finances, Diana Popescu, a estimé que « grâce aux obligations vertes, la Roumanie attire non seulement des capitaux internationaux, mais parvient également à financer des projets publics durables dans un contexte budgétaire extrêmement difficile ».
Les transports publics écologiques sont le principal domaine où les projets d’investissement sont pressentis. La mairie de Bucarest, dont le budget vert pour 2025 s’élève à 1 milliard de lei (196 M€) et qui aspire à une modernité verte, pourrait en bénéficier. La commune a déjà mis en circulation 100 nouveaux tramways, 100 bus électriques et 100 trolleybus. La capitale envisage de porter son parc de transports publics écologiques à 1 500 véhicules d’ici à 2030.
L’autre grand projet bucarestois est la prise en charge des réseaux de chauffage urbain, avec un investissement estimé à au moins 700 millions de lei (37 M€), dont 30 % seront versés immédiatement et le reste au cours des cinq prochaines années.
Sources : Financiarul, Jurnal de sustenabilitate, Jurnalul National.