Après un an de guerre, la ligne de front s'est figée, mais les bombardements d'artillerie restent constants et continuent de faire des victimes chez les militaires et le civils. Voyage avec un groupe de volontaires dans les lignes de défense ukrainiennes[1].
1. Le frigo, déchargé de la camionnette pour être amené par les soldats vers leurs base. Sur la porte de l'appareil, les volontaires ont écrit des mots d'encouragement pour les soldats.
2. Le trident ukrainien tatoué sur la peau.
3. Elena, au cantonnement des artilleurs dans l'ancien kolkhoze. Les armes lourdes, des canons de 152 mm, sont tenues à l'écart du front pour respecter l'accord de Minsk.
4. Le repas des artilleurs, et l'ennui qui gagne, durant les longues journées d'attente et d'inaction.
5. Un soldat ukrainien et son tatouage qui rend hommage aux anciens chefs cosaques.
6. Valery et un officier: une courte prière au dessus d'un tonneau de chou mariné.
7. Valery photographie un trou d'obus, tombé sur un quartier d'habitation à Krasnohorivka.
Note :
[1] Toutes les photographies ont été prises par l'auteur du texte durant l'été 2015. Les noms des personnes ont été changés ou tronqués. Les noms des lieux restent volontairement imprécis, à la demande des personnes citées.
* Alain GUILLEMOLES est journaliste au quotidien La Croix, auteur de Ukraine, le réveil d'une nation, Les Petits Matins, Paris, 2015.