Ali-Akbar Mehrabian, ministre iranien de l’Énergie, a déclaré que son pays souhaitait approfondir sa coopération avec l’Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan dans le domaine énergétique.
Cette annonce intervient après une visioconférence organisée le 28 février avec Daler Juma, le ministre tadjik de l’Énergie et des ressources en eau, et une réunion avec le ministre ouzbek de l’Énergie, Jurabek Mirzakhmudov, à Téhéran le 4 mars. A. Mehrabian a rappelé que des accords sur les échanges énergétiques existaient déjà entre l’Iran et ses voisins et mis en exergue le potentiel pour une collaboration approfondie entre l’Iran, le Turkménistan, l’Ouzbékistan et le Tadjikistan.
Cette collaboration pourrait inclure une expertise dans l’exportation de composants et d’équipements électriques, la construction de centrales thermiques et hydroélectriques, ainsi que l’exportation de services techniques et d’ingénierie. Le ministre iranien a indiqué que les entreprises de son pays étaient prêtes à contribuer aux projets tadjiks, notamment dans le déploiement de larges turbines et d’autres secteurs techniques, offrant d’accélérer la temporalité de ceux-ci. Parmi les projets abordés lors de la réunion virtuelle, il y avait la station hydroélectrique de Sangtuda 2 et la construction d’une centrale solaire dans la région de Vorukh (enclave tadjike au Kirghizstan).
Le ministre iranien de l’Énergie a indiqué que les parties ouzbèke et iraniennes avaient convenu de développer leurs relations économiques, politiques et culturelles. En réponse, son homologue ouzbek a pris en compte l’expertise iranienne dans le domaine de la construction de centrales électriques, la classant dans le top 5 des pays de la région, et ajoutant que son pays attachait une grande importance au renforcement de ses liens avec l’Iran, dans tous les domaines.
Sources : The Times of Central Asia, Daryo.uz, Iran.ru.
