Bulgarie : bientôt la fin de la cinquième vague de Covid-19

On estime que près de 990 000 Bulgares ont été contaminés depuis le début de la pandémie de Covid-19, soit 15,2 % de la population. Près des 33 700 d’entre eux sont décédés de la maladie. Après un premier pic de contamination en novembre 2020, un deuxième fin mars 2021 et un troisième début novembre 2021, le pays connaît actuellement son pic de contamination le plus élevé, avec 11 143 nouveaux cas détectés le 1er février 2022. La hausse spectaculaire des contaminations s’explique notamment par l’opposition de l’opinion publique bulgare à la vaccination (seuls 2 millions de Bulgares ont un parcours vaccinal complet).

Le professeur Iva Hristova, directrice du Centre national des maladies infectieuses et parasitaires, a déclaré le 5 février qu’elle avait l'espoir que la Bulgarie se dirige vers la fin de la cinquième vague. Depuis le 1er février, les autorités sanitaires constatent en effet une réduction régulière de la mortalité de la maladie. Le pic de mortalité, lié au variant Delta, a été observé au milieu du mois de novembre 2021. Un rebond a ensuite été constaté, à partir de la mi-décembre, lors de l’apparition sur le territoire bulgare du variant Omicron, dont la mortalité s’avère moindre. Ainsi, alors que l’on a atteint le plus haut pic de contamination, la mortalité semble marquer le pas (87 décès le 1er février), ce qui explique les propos rassurants des autorités, pour qui le variant Omicron domine déjà en Bulgarie. Plus de 6 000 personnes infectées sont toutefois encore hospitalisées, principalement dans les services de soins intensifs.

Quant aux contaminations, elles semblent progressivement diminuer (près de 8 000 le 5 février, contre plus de 11 000 le 1er février) : les laboratoires détectent désormais moins de 800 personnes infectées par jour pour 100 000 habitants. Pour I. Hristova, il faudra attendre la fin du mois de février pour avoir moins de 500 personnes infectées par jour (sur 100 000) et la vague épidémique ne sera totalement dépassée qu’en avril prochain, lorsque les températures seront plus printanières. La virologue craint toutefois un retour de l’épidémie à l’automne.

Sources : Dnevnik, bTV, 24 chasa, OffNews.