Lors de ses vœux le 30 décembre 2021, Csaba Dömötör, représentant parlementaire de l’Alliance civile hongroise (Fidesz) et directeur du cabinet du Premier ministre depuis 2018, a remercié les Hongrois pour avoir respecté les règles depuis le début de la pandémie et tout spécialement ceux qui, comme les professionnels de santé, ont été en première ligne pour lutter contre l'épidémie dans le cadre de leur travail.
Le député a également fustigé la politique d'austérité prônée par l'opposition et vanté la croissance économique insolente de la Hongrie, proche des 7 %, une manière de défendre le bilan de son candidat, le Premier ministre Viktor Orbán.
Le politicien a déclaré qu'un vote à gauche lors des prochaines élections législatives, en avril prochain, serait un vote en faveur d'un « passé raté », qui remettait en cause l'acquis économique et social obtenu (réductions d'impôts, augmentation des salaires et du salaire minimum...). En revanche, avec le Fidesz, le travail « d'édification de la nation » pourrait se poursuivre. La question qui se posait aux électeurs était de savoir si la Hongrie avait un gouvernement prenant les décisions qui s'imposaient : pour C. Dömötör, c'est le cas avec le gouvernement Orbán.
Concernant l’élection présidentielle de mars 2022 (le président ayant surtout un rôle honorifique dans les institutions hongroises), le député n’a pas tari d'éloges sur la candidate du Fidesz, Katalin Novák, ministre de la Famille jusqu’en décembre dernier : « En tant que première femme chef de l'État, elle se battra pour l'ensemble du pays avec la même détermination que celle qu’elle a mise à se battre pour les familles hongroises ces dernières années. » Selon lui, elle est « le bon candidat au bon endroit ». Arbitrée au Parlement, son élection est quasiment acquise.
Sources : Magyar Nemzet, Metropol, Site du gouvernement de la Hongrie.