Selon un rapport réalisé dans le cadre du projet RePatriot, 47 % seulement des Roumains installés à l’étranger souhaiteraient rentrer en Roumanie. En 2017, ils étaient 57 %.
L’étude, réalisée auprès d’un échantillon de 1 810 personnes, montre que 53 % de ceux qui disent ne pas souhaiter retourner dans leur patrie avancent comme raisons de leur réticence la corruption (83 %), l’environnement politique (72 %) et la mentalité qui règnent en Roumanie. Certains (40 %) pointent également le manque de perspectives professionnelles.
On estime à 9,7 millions le nombre de Roumains vivant aujourd’hui hors des frontières de leur pays. Selon l’OCDE, il s’agit de la 5ème diaspora du monde par sa taille proportionnellement à la population du pays (19,6 millions).
La quasi-totalité (97 %) de ces personnes nées en Roumanie et ayant émigré vit dans un pays de l’OCDE, dont 90 % dans un État de l’Union européenne. On estime à 1 million le nombre de Roumains installés en Italie, 680 000 en Allemagne et 573 000 en Espagne. La plupart des autres se répartissent entre Royaume-Uni, États-Unis, Hongrie, France et Canada.
Les deux tiers des représentants de la diaspora installés en Europe disent avoir quitté leur pays en raison du manque de travail, mais un émigrant sur sept seulement reconnaît être parti en ayant une offre d’emploi identifiée dans un pays de l’UE.
Sources : HotNews.ro, RomaniaInsider, Repatriot.ro
