En janvier, le pays d’Europe de l’Est le plus affecté par la vague épidémique aviaire de sous-type H5N1, hautement pathogène, aura été la Hongrie. En effet, 279 foyers y ont été localisés. C’est bien moins que la France (1 577), grand pays d’élevage, mais bien plus que les autres pays est-européens, où des foyers ont également été identifiés : Pologne (56), Bulgarie (20), République tchèque (17), Albanie (6), Moldavie (5), Croatie (3), Roumanie (3), Serbie (3), Slovaquie (3) et Kosovo (3). Rappelons que la Hongrie et la Bulgarie comptent parmi les principaux concurrents de la France pour la production de foie gras.
Le 17 janvier, les autorités sanitaires hongroises ont annoncé que des cas de grippe avaient été détectés chez les oiseaux accueillis dans un refuge pour animaux de Budapest. D’autres foyers d’infection ont été identifiés dans les comitats de Csongrád-Csanád, Bács-Kiskun, Hajdú-Bihar et au sein d’un élevage de 2 000 canards de Battonya, dans le comitat de Békés (sud-est de la Hongrie, près de la frontière roumaine). L’obligation de tests a été généralisée à toutes les volailles transportées dans le pays.
En Roumanie, dont les autorités sanitaires sont inquiètes, le dernier cas de grippe aviaire a été détecté le 3 janvier lorsque 15 cygnes morts ont été trouvés sur un étang situé sur un terrain de chasse dans le comté de Suceava.
La propagation du virus se poursuit rapidement et les pays de l’Est ayant développé leur activité d’élevage de volaille craignent d’avoir à abattre plusieurs milliers de leurs canards et poulets. L’une des conséquences directes de ces abattages est la poursuite de l’accroissement du prix des œufs, déjà très élevé.
Sources : Telex, Mediafax, Jurnalul National.