Les médias au Turkménistan. Reportage

Trois ans après l'arrivée de Gourbangouly Berdymoukhamedov à la tête de l'Etat turkmène, et les espoirs de dégel politique qu'elle avait suscités, chez certains exilés notamment, quel état des lieux peut-on dresser des médias dans ce pays ? 


Voir l'interview de Jean-Baptiste Jeangène Vilmer « Turkménistan : des médias (toujours) sous influence ».


La maison de la presse à Achgabat, un bâtiment en forme de livre ouvert, construit par Bouygues pour 17 millions de dollars, dans laquelle plus de 200 journalistes travaillent. Nommée officiellement « Maison de la liberté créatrice », elle fut inaugurée en octobre 2006, quelques semaines après le décès en prison de la journaliste Ogoulsapar Mouradova.


Les immeubles d'habitation, ici à Achgabat, sont couverts de paraboles permettant de recevoir la télévision par satellite.


Les seuls « journaux » vendus sur les marchés sont des programmes télévisés et des mots croisés. Pour trouver les véritables journaux, il faut aller au bureau de Poste, et les demander.


Amnistie mise en scène à la télévision, à l'époque de Niazov (le profil doré du président, en permanence en haut à droite de l'écran, a été supprimé début juillet 2007) : un détenu gracié remercie le président et jure de ne plus recommencer, dans un décor surchargé de symboles.


Intérieur d'un café Internet à Achgabat, en avril 2009.


Interview en marge de l' « Exposition des succès de l'agriculture et des secteurs de l'industrie » du 5 avril 2009.

* Par Jean-Baptiste Jeangène VILMER est l'auteur de Turkménistan (Paris, Non Lieu, décembre 2009) et Le Turkménistan (Paris, CNRS Editions, à paraître).

Vignette : Interview en marge de l' « Exposition des succès de l'agriculture et des secteurs de l'industrie » du 5 avril 2009.

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