À la suite de la chute du régime socialiste, divers partis politiques ont été fondés en Roumanie. L’un d’eux, créé en 1990, avait pour objet de représenter les intérêts de la minorité nationale rom. D’abord baptisé Parti des Roms, puis Parti rom social-démocrate, il a choisi de se renommer Parti rom ‘Pro Europa’ (Partida Romilor ‘Pro Europa’) à partir de 2008, soit près de deux ans après l’adhésion de la Roumanie à l’UE. Ce mouvement a réussi à faire élire de nombreux conseillers municipaux à partir des élections de 2016 et son président a été élu à l’Assemblée nationale. Le parti cultivait jusque-là une certaine indépendance à l’égard des autres organisations politiques.
Le 1er avril, son président Nicolae Paun a pourtant signé son adhésion au Parti social-libéral humaniste (PUSL) : « De mon point de vue, le PUSL est le parti qui promeut les idées humanistes, socialistes et libérales. C'est le seul parti qui s’occupe avant tout des problèmes des personnes dans le besoin. C’est ce dont notre pays a besoin, de gens qui aiment et aident leur prochain. Le maire du district 5, président exécutif du Parti social-libéral humaniste, est un leader proche du peuple ! C’est pourquoi j'ai décidé de rejoindre l’équipe PUSL ! En même temps, parce que je suis résident du secteur 5, je soutiens Vlad Popescu Piedone pour le poste de maire du secteur, car je sais que c’est un jeune homme ambitieux, avec beaucoup de force de travail, qui connaît parfaitement les problèmes du territoire ! ».
Après ce ralliement, N. Paun, qui conserve ses fonctions à la tête du Parti rom ‘Pro Europa’, a donc prévu de participer à la campagne du PUSL aux côtés du président exécutif de ce dernier.
Sources : AGERPress, Jurnalul National, Ziua de Constanta.
