Russie : la 61e brigade d’infanterie de marine et ses crimes

Les soldats de la 61e brigade d’infanterie de marine, engagés en Ukraine dans la région de Kherson, sont momentanément de retour dans la péninsule de Kola où ils forment actuellement de nouvelles recrues.

La télévision russe s’est lancée dans une description surréaliste du travail des instructeurs qui, forts de leur expérience de terrain en Ukraine (où ils combattent les « nazis ukrainiens », selon la logorrhée officielle), sont désormais déployés sur la base russe de Spoutnik, située à proximité de la frontière avec la Norvège : « L’exercice gronde sur le terrain d’entraînement des marines de la Flotte du Nord. Comme le ressac de la mer, il roule en vagues sur les collines couvertes de fumée. »

Parmi ces instructeurs, on trouve le lieutenant « Tiras », né dans la région séparatiste moldave de Transnistrie, qui partage avec les nouvelles recrues son expérience de terrain (dont le maniement de drones) avant de repartir dans la région de Kherson avec ses hommes.

Or, un récent rapport de l’ONU accuse les soldats de la 61e brigade de graves crimes de guerre à l’encontre de civils ukrainiens, auprès desquels ils sèment la terreur. Le rapport évoque des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre par attaques de civils avec des drones. Environ 150 civils ont été tués et des centaines d’autres blessés au cours de ces attaques.

Sources : The Barents Observer, OHCHR.org.