Le Trésor fédéral de Russie fait état, à la fin du premier semestre de l’année, de 67 régions russes en situation de déficit budgétaire sévère : il s’élève à 23,5 % dans la région d’Arkhangelsk, 24,6 % dans celle d’Irkoutsk, de 25 % dans celle de Vologda, 28 % dans celle de Mourmansk, 30 % dans la République des Komis, 31 % dans la région d’Arkhangelsk ou encore 34 % dans celle Kemerovo. Selon les experts, comme l’économiste Natalia Zoubarevitch, la situation devrait empirer d’ici la fin de l’année, atteignant des records inédits que les prévisions réalisées en début d’année, qui tablaient sur une croissance plus élevée du PIB, n’anticipaient pas.
Fin juillet 2025, les dépenses du budget russe avaient dépassé les revenus de près de 5 trillions de roubles. Les revenus des régions n’avaient augmenté que de 3,2 % en moyenne sur une année, tandis que les dépenses avaient crû de 16 %.
Les régions les plus touchées sont celles qui dépendent le plus des exportations et qui sont affectées par les sanctions. Celles du nord du pays, où la production industrielle est en chute, sont parmi les plus affectées par cette tendance.
Sources : The Barents Observer, Severreal.org.
