Albanie : Edi Rama se forge une image de dirigeant bâtisseur

Le 11 mai 2025, les Albanais se rendront aux urnes pour élire leurs 140 députés. Avec 75 sièges, le Parti socialiste (PSSh) est majoritaire. Son président, le Premier ministre Edi Rama, fait actuellement campagne, défendant la politique menée par son gouvernement depuis 2013. Le 9 mars il a indiqué dans un message vidéo que, sous son mandat, « 53 nouveaux hôpitaux, 450 écoles, près de 1 000km de corridors nationaux ont été construits, sans compter plusieurs milliers de kilomètres supplémentaires de routes touristiques, rurales et urbaines ». Le chef du gouvernement attribue aux efforts de son administration l’inclusion de l’Albanie à deux grandes interconnexions routières et ferroviaires européennes majeures, le Corridor bleu (dont le nom évoque le littoral qu’il longe) et le Corridor 8 (de Durrës à Elbasan). Ces chantiers, pour partie financés par des fonds européens, ont grandement participé à la modernisation du pays. En s’en attribuant le mérite E. Rama justifie la confiance accordée jusqu’ici par les électeurs à son parti.

Le même jour, il a répondu à un commentaire critiquant « un manque de normes dans la construction des routes » en Albanie, en indiquant qu’au contraire les infrastructures édifiées étaient aux normes de l’Union européenne, ce qui était reconnu par l’administration européenne. Le Premier ministre a rétorqué qu’il ne comprenait pas pourquoi les commentateurs qui postaient ce type de message n’étaient pas heureux et fiers lorsqu’ils observaient un bel édifice bâti dans leur pays.

Enfin, à un autre commentateur critiquant sa politique, il a répondu qu’« en 12 ans, nous ne nous sommes peut-être pas fait un nom, mais nous avons effacé la mauvaise réputation de l’Albanie ». Depuis plus d’une décennie, ce pays est en effet devenu une nouvelle destination touristique.

Sources : ATA, Panorama, Shqiptarja.