Le 18 septembre, plusieurs centaines d’habitants d’Erevan ont organisé une manifestation sur la place de la Liberté afin de demander à ce que l’Arménie quitte l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) et se rapproche de l’OTAN.
Après l’attaque perpétrée le 12 septembre par l’Azerbaïdjan en territoire arménien, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a organisé un échange téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine puis, le 14 septembre, appelé l’OTSC à intervenir afin de l’aider à rétablir son intégrité territoriale. Une fragile médiation lancée par Moscou a échoué, le 13 septembre, à faire cesser les combats. Un cessez-le-feu a pu être établi, le 15 septembre, grâce à l’implication de la communauté internationale.
En visite de trois jours à Erevan, la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, a quant à elle qualifié les « attaques » de l’Azerbaïdjan d’illégales et de meurtrières (le combats ont fait plus de 200 morts au cours de la semaine) et estimé que la responsabilité en incombait à Bakou. Elle a assuré ses interlocuteurs arméniens de son soutien.
Le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères a jugé que la déclaration de N. Pelosi était infondée et ses accusations injustes, résultat de la « propagande arménienne » : pour Bakou, ces déclarations mettent en péril le processus de paix dans le Caucase.
Sources : Novayagazeta.eu, TASS, Hartya 97.
