En avril, l’Estonie s’est dotée de six lanceurs HIMARS américains, ces lance-roquettes multiples pouvant atteindre 300km (mettant l’oblast de Leningrad à portée de Tallinn) qui ont fait leurs preuves en Ukraine depuis le début de la guerre d’invasion menée par la Russie.
Le premier test a été effectué le 11 juillet par les Forces armées estonienne en mer Baltique, depuis l’île de Saaremaa : toutes les roquettes ont atteint leurs cibles, de la taille de seaux et situées à une quinzaine de kilomètres.
Le 14 juillet, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov s’en est ému, assurant que la Russie entendait « défendre fermement ses intérêts légitimes » dans la région balte, qu’il a qualifiée de « tendue en raison des politiques agressives des états riverains ».
La Lituanie a commandé huit systèmes HIMARS dont la livraison devrait intervenir courant 2025 et la Lettonie a signé un accord avec les États-Unis pour l’acquisition de six lanceurs et de missiles ATACMS d’ici 2027.
Sources : ERR.ee, Aktuaalne kaamera, The Kyiv Independent.