Le 25 juillet 2025, le Premier ministre du Kazakhstan Oljas Bektenov a participé à une conférence organisée à Manjerok (Russie), lieu symbolique selon lui puisque berceau des populations turciques. Les chefs de gouvernement d’Arménie, du Bélarus, du Kirghizistan, d’Ouzbékistan, de Russie, du Tadjikistan, ainsi que le vice-Premier ministre du Turkménistan ont également pris part à l’événement.
« La sécurité environnementale n’est pas seulement une partie d’un agenda ‘vert’ global, mais une condition vitale pour le développement durable de n’importe quel pays », a souligné O. Bektenov. Le Premier ministre kazakhstanais a évoqué la nécessité d’augmenter la coopération entre États riverains de la mer Caspienne pour lutter contre la baisse de son niveau, la préservation de la mer d’Aral (le Kazakhstan dirige le fonds international qui lui est dédié) ou la préservation des glaciers, notamment via l’initiative Partenariat des châteaux d’eaux mise en avant au sommet de Riyad.
En avril 2024, Astana a lancé un projet écologique national baptisé « Taza Kazakhstan » (Kazakhstan propre), visant à promouvoir des initiatives durables. Il a donné lieu tant à des campagnes de nettoyage et de plantation d’arbres qu’à la mise en place de technologies respectueuses de l’environnement, de changements des réglementations et de la numérisation de la surveillance environnementales. Des centres de recherches ont été créés, comme l’Institut de recherche de la mer Caspienne ou le Centre régional centrasiatique de glaciologie sous l’égide de l’UNESCO à Almaty.
Par ailleurs, des projets sont mis en œuvre, comme celui visant au renforcement du barrage de Kok-Aral pour recréer le delta du Syr-Daria, le soutien à l’industrie de la pêche et à la reforestation des fonds marins asséchés de la mer d’Aral, des projets d’ingénierie hydraulique développés avec d’autres États de la région (technologies de gestion des réservoirs et de mesure automatique du niveau d’eau) ou la mise en place d’un Fonds de conservation de la biodiversité étendant la superficie d’espaces protégés (en procédant notamment à la réintroduction du tigre du Touran ou des chevaux de Przewalski).
Sources : Khabar.kz, Kazinform, The Caspian Post, Gouvernement du Kazakhstan
