Alors que le XXVIIe festival letton de chants et le XVIIe festival de danses a animé Riga durant plusieurs jours pour s’achever le 9 juillet au soir, le Premier ministre Krišjānis Kariņš (Nouvelle unité) a profité de la présence sur place de nombreux représentants de la diaspora lettone pour leur rappeler que chaque Letton installé à l’étranger serait nécessaire au pays et, à ce titre, serait accueilli à bras ouverts s’il décidait de rentrer.
En effet, dès le 3 juillet, les groupes de chanteurs et danseurs de la diaspora ont pu se réunir au centre d’exposition international de Kipsala, où le Premier ministre est venu les accueillir.
Il les a invités à réfléchir, après leur visite, à un possible retour en Lettonie. Pour lui, le fait qu’ils soient venus participer à ce grand moment d’union nationale qu’est le festival atteste bien de leur capacité à cultiver leur identité lettone, voire à l’inculquer à leurs enfants : « Notre culture et notre nation sont des phénomènes transfrontaliers. Nous sommes capables de survivre et de nous développer dans les conditions les plus diverses », a reconnu K. Kariņš.
L’urgence serait pourtant au retour, tant il est vrai que l’évolution démographique de la Lettonie ne laisse pas d’inquiéter, avec une population évaluée à 1,8 million d’habitants seulement, un taux de fertilité de 1,34 enfant par femme et un taux de dépopulation parmi les plus élevés au monde. Depuis 1992, la région balte aurait perdu 20 % de sa population totale. Les autorités sont bien conscientes du problème, essentiellement économique, qui pousse les jeunes générations à chercher ailleurs un emploi, ainsi qu’un salaire plus élevé.
Sources : The Baltic Times, Worldpopulation review.com.