Alors que la population de la plupart des pays d’Europe centrale et orientale tend à décroître, avec notamment une natalité et une fécondité peu dynamiques, les États ont tendance à prôner des politiques natalistes, voire familialistes, afin d’assurer le remplacement des générations et un équilibre économique pour le pays.
Cette volonté des autorités, qui se traduit par des politiques publiques plus ou moins actives et dotées financièrement, complète ou, selon les cas, se heurte à l’habitus de sociétés qui ont subi des transformations majeures en la matière au cours des trente dernières années et doivent composer, désormais, avec leurs propres contradictions.
Dans un tel contexte, des rites perdurent, apparaissant quasiment comme des marqueurs culturels et identitaires.
Regard sur l’Est se penche sur ces évolutions qui, de Prague à Bichkek, font de l’accueil du nouveau-né un événement qui dépasse largement le seul cadre de l’intime.
Quand l’Etat s’en mêle
- Politiques publiques natalistes, familialistes
- Des infrastructures sanitaires adaptées
- Légiférer : contraception, avortement, PMA, GPA, mères porteuses, adoption, eugénisme…
- Accueillir la petite enfance (prestations financières, congé maternité, modes de garde…)
Les pressions de la société
- Modes d’accouchement
- L’allaitement
- Fille/garçon, nombre d’enfants…
Des rites et des arts
- Fêter l’arrivée du nouveau-né
- Choisir un prénom, imposer un patronyme, établir la filiation
- La naissance dans les arts
Nous vous remercions de bien vouloir communiquer vos propositions de sujet (titre préliminaire et résumé en 4-5 lignes) avant le 1er février 2024 :
Direction du dossier : Céline Bayou
Date de rendu des articles (10.000 signes) : 1er avril 2024
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Vignette : Dame enceinte, Chana Orloff (1916) - exposée actuellement au musée Zadkine (photo Céline Bayou).