Riga, son port et son fleuve: Reportage

Le port de Riga s'étend sur les berges sableuses et les îles de la Daugava, entre le centre de la ville et la mer Baltique, distants de quinze kilomètres. Alors que le port regarde de plus en plus vers le large, les quais et les plans d'eau du centre s'offrent aux promeneurs et aux plaisanciers. Promenade photographique d'amont en aval au gré des saisons et des heures.

Le port maritime de Riga occupe un territoire trop étendu (6000 hectares, 13km de quais) pour être saisi en un seul coup d'œil, sauf du ciel. Ses terminaux se nichent dans les coudes du fleuve, entre les îles sauvages et les anciens quartiers de pêcheurs. Le terminal passagers d'Andrejosta occupe les premiers quais derrière la vieille ville. Les terminaux industriels plus ou moins spécialisés (containers, pétrole, bois...) se succèdent plus loin jusqu'à l'embouchure[1].

Avec la disparition du flottage de bois et la construction des ponts au cours du 20e siècle, les activités ont déserté le plan d'eau situé devant le centre-ville. Ce miroir de quatre-cents mètres de large est aujourd'hui timidement reconquis par les bateaux de plaisance et les navettes touristiques qui proposent des ballades dans le port et sur les canaux.


1. Quartier «Spīķeri», juillet 2009.


2. Île de Ķīpsala, septembre 2013.


3. Port Andrejosta, juillet 2007.


4. Andrejsala, mai 2011.


5. Bassin «Eksportosta», mai 2011


6. Port d'hiver, terminal de Daugavgrīva sur l'île Buļļu, avril 2009.


7. Embouchure de la Daugava à Daugavgrīva, janvier 2012.

Note :
[1] Sur ce sujet, voir l'article d'Arnaud Serry dans ce même dossier, «Riga, un port avant d’être une ville?».