Lors d’une réunion à Tachkent, le 14 mai 2025, des officiels du Kazakhstan, du Kirghizistan et d’Ouzbékistan ont tenté de définir les modalités de partage des ressources en eau et en énergie pour l’été à venir.
Les participants ont aussi discuté de l’état d’avancement de projets conjoints comme la centrale hydroélectrique de Kambar-Ata (Kirghizistan) sur le Naryn, un affluent du Syr Daria, et ont établi le programme d’opération des grilles énergétiques qui, héritage de la période soviétique, sont encore largement interconnectées.
Le Kazakhstan était représenté par ses ministres de l’Énergie Erlan Akkenjenov et des Ressources en eau et de l’Irrigation Nourjan Nourjigitov. La partie kirghize était représentée par son ministre de l’Énergie Taalaybek Ibraev et la partie ouzbèque par ses ministres de l’Énergie Jourabek Mirzamakhmoudov et des Ressources en eau Chavkat Khamraev.
Un protocole a été signé à l’issue, définissant les régimes de fonctionnement des infrastructures énergétiques et la procédure de distribution d’eau du bassin du Syr Daria pour le cycle végétatif à venir. La signature de ce document marque un pas important vers une coopération approfondie entre les trois pays et une utilisation des ressources hydriques durable et équitable, ainsi que pour assurer un approvisionnement énergétique stable en Asie centrale.
« De telles discussions et accords avant chaque cycle végétatif nous permettent de prendre en compte la situation hydrologique actuelle et les besoins des pays en ressources d’eau et d’énergie », a déclaré le ministre de l’Énergie du Kazakhstan.
La gestion des ressources hydriques est un enjeu majeur de l’Asie centrale, confrontée à un assèchement, frappant tant l’agriculture que la production hydroélectrique (qui constitue jusqu’à 90 % du mix électrique kirghiz et plus de 90 % du mix tadjik).
