Les termes de la rencontre du 28 mars entre le président Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à Washington ont suscité les réactions de plusieurs personnalités bulgares. Les europhiles des formations « Nous continuons le changement » (PP) et Bulgarie Démocratique (DB) ont rapidement diffusé des messages de soutien à l’Ukraine. Le Premier ministre Rosen Jelyazkov a également déclaré sur le réseau social X : « Ukraine, sois courageuse, sois forte. Nous sommes à tes côtés. »
En revanche, le leader du GERB (centre droit), Boïko Borissov, a adopté une position plus distante, indiquant qu’une réaction de l’Union européenne était nécessaire et que les Européens devaient rester unis dans cette épreuve, sans apporter explicitement son soutien à l’Ukraine ou à son dirigeant.
Le président russophile Roumen Radev, depuis longtemps opposé au soutien de son pays à l’Ukraine, a semblé satisfait de la situation : « La réunion à la Maison Blanche a rétabli la vérité sur la guerre en Ukraine. Elle a réuni les deux approches pour trouver une solution à cette guerre. Dont celle, exprimée par D. Trump, de mettre immédiatement fin à ce bain de sang insensé et de chercher des voies vers la paix par une diplomatie accrue ». Il a poursuivi en critiquant l’autre approche, qui consistait selon lui à « poursuivre la guerre à tout prix, quelles que soient les pertes et les destructions, avec des tentatives ouvertes d’impliquer l'OTAN dans la guerre et le risque d'une troisième guerre mondiale. » Croire que la Russie sera vaincue est une utopie, selon le Président, et continue de pousser Kyiv « vers la catastrophe », car l’Ukraine est à court de soldats à envoyer sur le champ de bataille. Il a affirmé ne pas vouloir faire de commentaire quant à la posture de la Bulgarie, expliquant néanmoins que son pays « suit toujours la position du plus fort, sans avoir ses propres réflexions sur la nature et les perspectives de cette guerre ».
Sources : Mediapool, Novini on line, CROSS on line.