Réunis à Vilnius le 31 octobre, les représentants des autorités d’Estonie, de Lettonie et de Lituanie ont affirmé que leurs pays étaient prêts à la désynchronisation de leurs systèmes électriques du réseau russe et bélarusse, prévue le 8 février prochain.
Ils se sont dits également prêts à des provocations de la part de la Russie qui prône un maintien du réseau BRELL (Bélarus, Russie, Estonie, Lettonie, Lituanie - IPS/UPS), mis en place durant la période soviétique et qui continue d’être régulé par la Russie.
Si les autorités estoniennes et lettones avouent envisager toutes les actions possibles de la part de Moscou, le ministre lituanien de l’Énergie Dainius Kreivys se veut plus rassurant et rappelle que la Russie dépend elle aussi du bon vouloir de Vilnius pour approvisionner en gaz son enclave de Kaliningrad : « Bien sûr, l’ours n’est pas content. Mais n’oublions pas que la dépendance se situe des deux côtés », a-t-il déclaré, minimisant la marge de manœuvre russe liée à l’installation d’un terminal de gaz naturel liquéfié dans l’enclave.
À Vilnius, une horloge a symboliquement été installée, qui décompte les 100 derniers jours avant la sortie du réseau BRELL et la synchronisation avec le réseau européen continental, prévue dès le 9 février. La Russie et le Bélarus ont été officiellement informés de cette manœuvre en juillet dernier.
Sources : Lrt.lt, The Baltic Times.