C’est la découverte, en 1934, d’un gisement de tungstène-molybdène qui a donné naissance à la bourgade de Tyrnyaouz, aujourd’hui située dans la république autonome de Kabardino-Balkarie, au Caucase.
Des années 1940 jusqu’en 1952, la majorité de la main d’œuvre du combinat minier, fleuron de la métallurgie non ferreuse soviétique, se composait de prisonniers d’un camp du Goulag voisin. Elle comptait 30.000 habitants à la fin des années 1980, contre 20.000 aujourd’hui selon les données officielles. Mais les habitants seraient en fait beaucoup moins nombreux. Tyrnyaouz ressemble plutôt à une ville fantôme et ses maisons, à moitié abandonnées, effraient les visiteurs de passage.
Reportage traduit du russe par Hélène Rousselot.
* Diplômé de l'Institut d'architecture de Moscou, photographe, homme d'affaires et blogueur connu. Son blog, dont sont extraites ces photographies, fait partie des plus populaires du site Live Journal.