Kazakhstan : augmentation de la mortalité due à la dégradation de la qualité de l’air

Lors d’une requête parlementaire le 30 octobre 2025, la sénatrice Olga Boulavnika a dénoncé l’augmentation de la mortalité due à la pollution de l’air et les défaillances juridiques pour en protéger les citoyens.

Selon elle, « la pollution de l’air reste l’un des facteurs clés de risques de maladies et de mortalité. La concentration d’entreprises industrielles dans les villes, combinée à des conditions climatiques défavorables, mènent à la formation régulière de smog. Cela a un impact direct sur l’augmentation des maladies respiratoires, cardiovasculaires et oncologiques parmi les résidents, comme confirmé par les données de l’OMS et du ministère de la Santé de la République du Kazakhstan […] En même temps, il est nécessaire de noter des vides dans la base normativo-juridique qui, à son tour, ne permet pas la prévention effective, le contrôle et la punition des violations environnementales menant à la détérioration de l’environnement et de la santé publique ».

Parmi les solutions proposées par la sénatrice pour préserver la santé des citoyens figurent la possibilité pour les institutions éducatives de donner cours à distance pendant les périodes de smog ou le contrôle automatique des entreprises pour vérifier si le niveau de leurs émissions n’est pas supérieur à la limite autorisée, en se basant sur les relevés des postes officiels de surveillance de la qualité de l’air.

Si le Kazakhstan est aujourd’hui engagé dans une réduction de ses émissions et met l’accent sur la préservation de l’environnement, notamment à travers le projet « Taza Kazakhstan » (Kazakhstan propre) lancé en avril 2024, il y a encore quelques années, les activistes environnementaux dénonçant les conditions de la qualité de l’air étaient persécutés.

Sources : Khabar.kz, Altainews.kz, Baq.kz.